Souveraineté numérique : Et si, après le vin, Trump taxait nos données ?

Un précédent révélateur : la taxe GAFA et ses répercussions
En 2019, la France instaurait une taxe sur les services numériques, ciblant principalement les géants américains du numérique (GAFA). Cette initiative visait à rétablir une équité fiscale face à des entreprises réalisant d’importants bénéfices en Europe sans y contribuer proportionnellement. La réaction de l’administration Trump ne s’est pas fait attendre : des menaces de représailles commerciales, notamment une taxe de 25 % sur certains produits français, ont été brandies.
Ce précédent illustre la sensibilité des relations transatlantiques en matière de fiscalité numérique et souligne la dépendance de l’Europe vis-à-vis des infrastructures et services numériques américains.
Une dépendance stratégique préoccupante
Aujourd’hui, une grande partie des données européennes est hébergée sur des serveurs appartenant à des entreprises américaines. Cette situation pose plusieurs problèmes :
Contrôle juridique : Les lois américaines, comme le CLOUD Act, permettent aux autorités américaines d’accéder aux données stockées par des entreprises américaines, même si ces données sont hébergées en dehors des États-Unis.
Risque de coupure : En cas de tensions politiques, rien n’empêche une administration américaine de restreindre l’accès à certains services ou données, mettant en péril la continuité des activités européennes.
- Atteinte à la souveraineté : Cette dépendance limite la capacité de l’Europe à définir et appliquer ses propres règles en matière de protection des données et de cybersécurité.
Vers une souveraineté numérique européenne
Face à ces enjeux, l’Europe prend progressivement conscience de la nécessité de renforcer sa souveraineté numérique. Des initiatives comme le projet Gaia-X visent à créer une infrastructure de données européenne, sécurisée et interopérable.
En France, des appels à projets sont lancés pour soutenir le développement de solutions cloud souveraines. Ces initiatives visent à réduire la dépendance aux acteurs non européens et à garantir que les données sensibles restent sous contrôle européen.
Hôbud : une réponse concrète aux enjeux de souveraineté
Dans ce contexte, Hôbud propose une solution innovante de stockage de données, basée sur un modèle dispersé et auto-hébergé. Contrairement aux solutions centralisées, Hôbud permet aux entreprises de :
- Conserver le contrôle total sur leurs données : Les données sont stockées localement, sans passer par des serveurs tiers.
- Assurer la continuité des activités : En cas de panne ou de cyberattaque, le système permet une reprise rapide grâce à la reconstruction des données.
- Réduire l’empreinte écologique : En évitant les grands centres de données énergivores, Hôbud contribue à une approche plus durable du numérique.
La question n’est plus de savoir si l’Europe doit renforcer sa souveraineté numérique, mais comment elle doit s’y prendre. Les tensions géopolitiques récentes montrent que la dépendance aux infrastructures numériques étrangères constitue une vulnérabilité majeure.
Des solutions comme Hôbud offrent une voie vers une plus grande autonomie, en permettant aux entreprises de reprendre le contrôle de leurs données. Il est temps pour l’Europe de soutenir activement ces initiatives et de construire un écosystème numérique résilient et souverain.